En 2014, j’ai terminé un projet qui me tenait vraiment à cœur. Pour marquer les 18 ans de mon cousin, j’ai décidé de me lancer dans un projet alliant une histoire (d’environ 2min) et de la 3D le tout en un mois.
Comme je n’avais jamais pratiqué de 3D avant, je craignais de ne pas arriver au bout de mes ambitions et de ne pas atteindre mon objectif. Avec du recul, je m’aperçois que le visuel final n’est pas parfait mais pour mon premier projet en 3D j’ai pu obtenir un résultat satisfaisant.
Ce travail a nécessité beaucoup d’énergie et a été pour moi un facteur clé dans mon orientation.
J’ai intitulé mon histoire « Le Magicien des Prénoms » puisque celle-ci fait référence à la féerie, la magie et l’enfance (thèmes principaux de mon histoire).
Je possédais déjà plusieurs pistes de scénario mais une histoire s’est imposée progressivement. Un adolescent inventeur, bricoleur, décide un jour de fabriquer une machine à créer des prénoms. Je vous laisse donc découvrir la version originale du scénario avant que ce dernier ne soit modifié.
StoryBoard original du « Magicien des Prénoms »
Je voulais donner une ambiance féerique au projet mais en même temps avec un personnage moderne. Au cours de ma phase de recherche, j’ai pu découvrir un film d’animation du studio Pixel Veil datant de 2014 « The Alchemist’s Letter » qui m’a beaucoup touché et qui m’a inspiré pour la séquence d’introduction.
Affiche du court-métrage d’animation « The Alchemist Letter »
J’ai découpé mon histoire en 10 petites scènes sur lesquelles je travaillais chaque jour afin de faciliter les temps de rendu. Ensuite, j’ai commencé par modéliser tous les objets que j’allais utiliser plus tard dans différentes scènes.
Objets modélisés pour le court-métrage
Après avoir fini la modélisation des objets et des décors, je me suis attaqué au personnage. Je n’avais pas les compétences nécessaires pour modéliser un personnage de A à Z, j’ai donc du prendre un modèle déjà prédéfini et riggé. Un personnage est dit « riggé » lorsqu’il possède un squelette, une architecture reliée à sa peau. Cela permet d’animer par la suite chacun de ses mouvements.
Personnage principal riggé
Le film complet dure 2 min 30 et a nécessité plus d’un mois de travail de la recherche au rendu final. S’inscrivant dans un contexte familial, je ne peux vous présenter que certaines séquences.
La première séquence est celle du générique de début.
Séquence d’introduction pour le titre « Le Magicien des Prénoms »
La deuxième séquence vous donne un exemple du mouvement du personnage à travers le décors.
Séquence mouvement du personnage
La troisième séquence concerne le générique de fin.
Séquence de fin pour le « Le Magicien des Prénoms »
Pour finir, j’ai réalisé un making-of du projet pour en découvrir les coulisses.
Making Of